Recevez gratuitement mes 5 astuces naturelles pour améliorer votre bien-être
Yuval Noah Harari nous explique que Sapiens avait une alimentation équilibrée et bien plus saine avant que n’apparaisse la révolution agricole.
Aux origines, nous avions une alimentation équilibrée
En effet notre ancêtre chasseur- cueilleur disposait d’un nombre important d’aliments très diversifiés pour s’alimenter.
Extrait p69 « L’ancêtre du paysan, le fourrageur, pouvait bien manger des baies et des champignons au petit déjeuner; des fruits, des escargots et une tortue marine à midi; et du lapin aux oignons sauvages le soir ! Cette diversité aidant, ils recevaient tous les nutriments indispensables. »
Plantes, herbes, tubercules, baies, fruits,champignons, graines, viande (mammifère, oiseaux, insectes), poisson,coquillages, œufs composaient ses repas au cours de ses différents déplacements.
Avant la révolution agricole, Sapiens était essentiellement nomade. Cette alimentation équilibrée, certes variable en fonction des saisons et des chances de la chasse et de la cueillette lui permettait d’avoir un bon équilibre alimentaire et une bonne immunité.
La révolution agricole amène une alimentation moins diversifiée
La révolution agricole centra l’alimentation sur le blé, du coup Sapiens devint sédentaire, (la culture du blé demande de rester prés de son champ), lui demanda beaucoup de temps et d’effort, mais surtout une alimentation fondée sur les céréales est pauvre en vitamines et minéraux et qui est plus difficile à digérer.
Cette orientation lointaine de notre alimentation résonne pour moi aujourd’hui avec les choix alimentaires que nous avons fait. Nous constatons qu’ils ne sont pas toujours judicieux pour notre santé.
L’alimentation industrielle trop riche en graisse et en sucre, saupoudrée de produits chimiques (stabilisant, conservateurs, arômes artificiels, colorants etc….) est une aberration si l’on considère les besoins de notre corps.
Quels sont nos réels besoins ?
Les besoins de notre corps, n’ont guère changés depuis les temps immémoriaux. Nous avons besoin de manger :
- des légumes,des champignons, des algues et des fruits (riches en fibres, en vitamines, en minéraux),
- de bonnes graisses végétales : oléagineux(noix diverses), huile crue de première pression à froid, (elles viendront nourrir les cellules cérébrales )
- des céréales, plutôt en grains complets que transformées et affinées
- une petite quantité de protéines en diversifiant la provenance (viande, poisson, crustacés, œuf, légumineuses, )
- de l’eau, les boissons sucrées sont à bannir du quotidien, elles contiennent trop de sucre
Ce qui me semble surtout essentiel c’est de manger tous ses produits au plus proche de comment la nature nous les offrent.
Actuellement, les grands chefs sont aussi dans cette démarche. Les recettes mettent à l’honneur le produit sans le transformer outre mesure.
Pouvoir reconnaître le légumes que l’on a dans l’assiette. Apprécier la saveur sucrée d’un grain de céréale nature. Retrouver la vraie texture de la viande sous les dents.
Tout ceci est un véritable plaisir.
Les produits laitiers sont-ils vraiment nos amis ?
Certains auront remarqué que je n’ai pas mentionné les produits laitiers.
Notre ancêtre ne devait pas avoir accès à ce type d’aliment avant que l’élevage n’existe.
Cependant, en Asie les produits laitiers ne fond pas partie du quotidien de l’alimentation. Et il s’avère que les habitants ne souffrent pas de manque de calcium. Au contraire, le taux de cancers du sein est moindre lorsqu’on ne consomme pas de produit laitiers, de même pour les maladies rhumatismales le lait est déconseillé.
Extrait du livre « Le lait une sacrée vacherie du Dr N. Le Berre : Dans la société traditionnelle japonaise (où le lait d’ailleurs ne fait pas partie de la ration) la femme japonaise ne fait jamais de cancer du sein. une population de femmes émigrées aux États-Unis a permis de constater qu’après 2 ou 3 générations, le taux de cancer du sein est le même que celui de la population américaine si les femmes ont adopté le mode de vie américain, mais reste nul si elles vivent selon le mode traditionnel japonais ».
C’est donc possible et profitable pour notre santé de limiter la consommation des produits laitiers. Et cela n’empêche en rien d’avoir une alimentation équilibrée.
Pour ceux qui simplement aiment cet aliment et ne veulent pas s’en passer, je conseille tout de même de préférer le lait provenant des petits animaux (le lait de vache est fait pour les veaux!).
De Sapiens, nous gardons la mémoire au fond de nous, sachons la retrouver et apprécier une nourriture peu sophistiquée, avec de vrais produits, alliant le cru et le cuit.
Recevez gratuitement mes 5 astuces naturelles pour améliorer votre bien-être