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L’éjaculation précoce çà n’existe pas, pourquoi ?
La majorité des demandes des hommes en sexologie porte sur la trop grande rapidité de leurs rapports sexuels.Ils se plaignent d’éjaculation précoce.Le rapport de Shere Hite sur les hommes nous informe que 74% des hommes se sont inquiétés sur leur capacité à maintenir leur érection pendant le coït.Cependant, sur quoi se fonde cette inquiétude ? Est-elle vraiment justifiée ? L’éjaculation précoce existe ou pas ?
Les critères pour définir l’éjaculation précoce ne sont pas les mêmes selon les cultures. De même, ils varient également selon les époques. En fait, il n’y a pas de réponses satisfaisantes pour définir l’éjaculation précoce.Physiologiquement, dans la nature, une réponse rapide à un stimulus est habituellement considérée comme positive.
La définition de l’éjaculation précoce chez l’homme, s’appuie sur d’autres problématiques. Est-ce une simple question de durée ? Ou est-ce en relation avec la satisfaction du partenaire ? L’homme est un éternel inquiet de ses performances. Le maintien durable de l’érection vient « coller » parfaitement avec cette composante masculine.
L’éjaculation précoce çà n’existe pas, pourquoi ?
Pour les femmes, les raisons d’insatisfactions sexuelles peuvent aussi varier énormément.De plus, les recherches récentes sur la sexualité féminine montrent que l’accès du plaisir féminin concerne plus le clitoris que le vagin. Les recherches de Masters et Johnson sont les premiers à le vérifier.Ainsi, l’acte sexuel en lien avec le coït est empreint de moins de « responsabilité ».
La psychanalyse trouve une explication à cette éjaculation précoce dans l’ambivalence que l’homme peut avoir envers la femme : A-t-il réellement envie de la satisfaire ?
Toutefois, la souffrance de l’homme « éjaculateur précoce » est réelle. C’est sa virilité qui est mis en jeu lors du rapport sexuel.Et, s’il se juge trop « court », c’est lui –même qui est dévalorisé.
De nombreuses thérapeutiques peuvent être proposées : apprentissage, conditionnement, relaxation, hypnose, psychanalyse, traitement médicamenteux…. Cependant, il semble qu’aucune thérapie n’a encore fait scientifiquement la preuve de son efficacité. D’après R. TREMBLAY dans son ouvrage « Couple, sexualité et société », les sexologues proposent même des moyens impossibles pour atteindre des objectifs illusoires. Par exemple, la croyance de la recherche du point G à l’entrée du vagin. Ils maintiennent ainsi les personnes dans une situation impossible.
L’éjaculation précoce çà n’existe pas, pourquoi ?
Aborder le sujet de l’éjaculation précoce amène donc souvent à repositionner le discours et les « certitudes » sur la sexualité de reproduction. Le réflexe génital, le rôle prépondérant de l’homme, la simultanéité de l’orgasme, l’importance du plaisir vaginal.
Contrairement à la pensée dominante, l’auteur nous propose pertinemment de changer notre angle de vue. En effet,en traduisant « éjaculation précoce » par « plaisir rapide » et en féminisant la difficulté.Pourrions-nous inverser la réflexion ? Et poser un certain nombre de questions novatrices : Comment faire en sorte que la femme se « retienne » de jouir ? La demande concernant les hommes va nous paraitre alors certainement aberrante. Mais, alors pourquoi peut-on faire cette demande au sexe masculin ?
La sexualité de l’homme est soumise à une vision moins globale que celle de la femme. C’est une simple vision reproductive liée à la responsabilité, à la génitalité exclusive et à la simultanéité, donc soumise à des idéologies qui conditionne le comportement.
L’éjaculation précoce çà n’existe pas, pourquoi ?
La démarche thérapeutique que propose alors R. TREMBLAY s’articule sur trois axes :
- Informer le couple sur leur anatomie et leur physiologie différentielles (le plaisir de la femme est principalement clitoridien, le pénis de l’homme est idéalement stimulé lors de la pénétration dans le vagin)
- « Dégénitaliser » leurs rapports sexuels (donner libre accès aux fantasmes, trouver un nouveau langage sexuel)
- Établir des rapports sexuels égalitaires (aider l’homme à ne plus se contrôler, aider la femme à accepter son droit au plaisir et à le chercher).
Et l’auteur de conclure « le plaisir trop rapide chez l’homme ça n’existe pas, c’est un mythe. »
Cet article vous a-t-il surpris ? Avez-vous fait cette même expérience ?
Je propose une formation en lien avec la sexualité féminine.
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